Soyons simple, laissons le geste s'exprimer!
Aristote est parfaitement conscient qu'il est le bout d'une chaine qui a commencé depuis la nuit des temps, parfaitement conscient de l'apport considérable des sciences de l'Egypte ancienne, de Mésopotamie, lui qui fit un voyage en Asie mineure.
Aristote n'aura pas pris ce stade à la légère, c'est un choix subtil de sa part !
Il s'adresse aux hommes de son temps, pas à nous aujourd'hui qui ne savons prendre sa terre que comme une grosse patate 5 fois plus volumineuse que ce que nous lui concédons aujourd'hui.
On n'écrit qu'une seule fois dans sa vie la forme de la terre et sa dimension après avoir choisi la meilleure figure ici la sphère et le meilleur étalon de mesure, ici le stade dit d'Aristote.
Aujourd'hui nous ne savons même pas le dire correctement, nous disons que la terre n'est que ronde...alors elle peut être ronde et aussi plate !
Il faudrait ajouter, ronde bosse, ou ronde comme une boule...nous devrions dire sphérique avec la précision d' Aristote, nous ne sommes même plus précis...
Aristote avait beaucoup de détracteur, il ne pouvait pas se permettre une négligence, une confusion.
Au IV -ème siècle avant notre ère, on ne rigole pas avec cela!
C'est immense intellectuellement et moralement d'annoncer la forme de la terre et sa dimension au jour, l'écrire et que cela soit lu.
C'est même une prise de conscience de son humanité, de sa place dans l'univers, dans la cité, sa mesure et son rapport avec la dimension de la terre.
L'homme bâtisseur de cité élève son point de vue, son esprit, prend conscience qu'il vit sur une sphère, prend conscience de son corps et de sa mobilité et de ses mesures corporelles, et de sa mesure intellectuelle, de ce qu'il peut et de ce qu'il ne peut pas.
Aristote ne s'est pas trompé, et se repose sur les Mathématiciens !
Péremptoires, précise-t-il, des preuves péremptoires...
Nous ne supporterions pas aujourd'hui avec notre aveuglement dominateur, tout comme l' est parfois l'aveuglement religieux, qu' Aristote ne se soit pas trompé, que les mathématiciens, qu' il n'a pas dit que de son époque, avaient évalué la terre à 40 fois 10000 stades.
C'est donc sur le stade et sa valeur que nous avons joué pour rester les seuls élus de cette bonne nouvelle, en éliminant toute éventualité d'une telle réussite par les anciennes civilisations!
Même qu'on attribue une grosse erreur à Eratosthène, même principe de décrédibilisation.
A bon Eratosthène donne les mesures de la terre au III -ème siècle avant notre ère!..
Pourtant Aristote donnent celles des Mathématiciens et cela 100 ans avant celle d'Eratosthène
Que d'imprécision de notre part !...
Nous ne pouvons nier l'existence physique d' une grande pyramide, déjà une gifle à notre superbe, mais nous pouvons faire la petite bête et innocemment donner la valeur la plus forte au stade d' Aristote, pour le disqualifier et avec lui toute l'Egypte et la Mésopotamie...
En prétextant que ce n'est pas important, c'est la métaphysique d'Aristote qui est plus importante, bien sûr elle est très importante, que le fait qu'il ait donné ou pas les bonnes dimensions de la terre. Et pendant ce temps là derrière son dos nous lui volons sa confiture, et seulement pour l'étaler pour nous.
Tartufe que nous sommes, nous cachons ce sein de la terre que nous ne saurions voir, pour écarter tous ceux qui y ont bu avec amour sa si bonne mesure depuis l'Egypte ancienne, jusqu'à l'avènement de l'Occident tout puissant...
Sous prétexte que la métaphysique est plus importante que le tour de poitrine de notre terre, tout en tétant entétés sans cesse, n'y laissant personne d'autre, même tous ceux qu'elle a nourris.
Car cela signifierait que ce serait l'aboutissement d'une longue chaine de connaissance.
Bien des notions dans notre histoire humaine ont été acquises puis perdues, retrouvées, démontrées avec la logique et la culture présente, reperdues à nouveau, disparues à jamais...
Toutes l'histoire, la vraie, ne nous informe-t-elle pas de cela?
Alors ce stade d'Aristote!
Jomard nous rappelle que les Grecs citent deux stades dit Egyptiens, l'un de 100 mètres, le petit, et l'autre de 185 mètres, le grand.
Jomard, De lisle, Paucton, Bailly, Oppert et d'autres encore...l'écrivent !
D'où vient ce petit stade?
En trouvant d'où vient le grand!
Très simple, prenons un carré "Sa" Egyptien, son côté fait 18.512 mètres pour une diagonale de 50 meh nessou...
10 fois le côté Sa nous livre le grand stade que les Grecs ont appelé stade Egyptien.
Nous n'avons pas de texte Egyptien qui parle d'une mesure entre le Khet et l' Itérou, laissant un vide abyssal entre ces deux mesures;
Nous n'avons d'ailleurs que peu d'indication sur l'Hépèt Egyptien, mais heureusement une trace écrite, qui nous donne sa valeur de 6 meh djeser, il a fallu de peu que nous ne sachions son existence...une seule phrase...
Et bien pour ces deux stades, nous n'avons rien d'écrit qui ait subsisté des Egyptiens!
Par contre tous les grecs en parlent, nous pourrions avoir confiance en eux!
Ils ont parlé de vive voix eux, avec les Egyptiens, la parole est-elle moins que l'écrit?
Comment les Egyptiens auraient eu deux stades, un de 100 mètres et l'autre de 185 mètres?
Les 100 mètres passent très mal, cachons ce sein que nous ne saurions voir, trop proche de notre mètre d'aujourd'hui!
C'est pourtant celui là qu'a utilisé Aristote...Aristote maitre d'Alexandre, Alexandre qui l'utilisa tout au long de son règne, le fameux petit stade Egyptien, le grand étant surtout celui du V -ème siècle avant notre ère, celui de Périclès et de Phidias qui l'utilisèrent pour l'acropole duquel Phidias en tira le pied Olympique, 100 de ce pieds définissant la largeur du Parthénon.
En connaissance de cause et sachant très bien ce que cela signifiait.
Jamais les Grecs n'ont eu honte d'aller apprendre les sciences en Egypte et ont toujours fait l'éloge de leur connaissance que les Egyptiens ont bien volontiers partagé avec le peuple Grec, et ce tout au long de son ascension vers le siècle de Périclès et celui d' Alexandre.
100 mètres, c'est aussi un stade de Sumer, puisque la coudée de Sumer faisait 0.50 cm, 200 coudées donnant aussi 100 mètres.
Vient de me revenir à l'esprit que c('est aussi la coudée étrusque...
Alors d'où vient 100 mètres?
Toujours du rapport le plus beau, très bien connu des Grecs et reçu des Egyptiens, le rapport 1 et Phi carré...
Reprenons le Sa, si nous établissons la relation 1 et Phi carré entre une longueur lambda et la diagonale de ce carré, nous aurons un lambda qui fera 10 mètres.
10 fois, c'est 100 mètres de stade.
Comme pour le grand stade, en découle le petit.
Rappelons nous de l'hépèt qui est la brasse Egyptienne qui ne se décompose pas en meh nessou.
D'ailleurs je commence à me demander si la brasse Egyptienne ne serait pas en toute logique, 9 empans de 0.2 mètre, issu du rapport 1 et Phi carré avec la meh nessou et si proche de 6 meh djeser...
Surtout qu'un autre hépèt de 99 djébâ, dixième du côté du carré Sa existe lui aussi, étant le centième du grand stade Egyptien.
Aristote nous convie à boire au sein de la terre qui a donc une circonférence de 400000 stades de 100 mètres, soit 40000000 de mètres...comme aujourd'hui
Comme aujourd'hui et comme hier la course Olympique du 100 mètres est en accord 1 et Phi carré sur racine de 2 avec le grand stade Olympique !
N'oublions pas le 3/4/5 d'un terrain de football d'aujourd'hui
