En 1817, Jomard Edmé François éclaire parfaitement nos propos à la page 89 de son livre, Mémoires sur le système métrique des anciens Egyptiens, en citant Diodore et Strabon qui évaluent les 100 brasses Égyptiennes à 185 mètres, soit un stade.
Et toujours selon Jomard, Hérodote, Aristote, Megasthène, Néarques parlent d'un petit stade Egyptien équivalente à 100 mètres
Quand aux Grecs en Egypte, selon Diodore, Orphée prend part aux fêtes, Homère lui même visite le pays, Solon fait aussi son voyage, évoqué par Platon, qui lui même se documente sur la géométrie, la théologie et la science sacerdotale, Oenodipe y apprend la marche oblique du soleil, Thalès de Milet, vit chez les prêtres et astronomes et en apprend la géométrie, Pythagore, vingt deux ans dans les temples d'Egypte selon Jamblique qui ajoute qu'il y trouve tous les théorèmes des lignes, Strabon, fait aussi son voyage, Démocrite y passe cinq années pour apprendre l'astronomie et la géométrie, Eudoxe, nous rapporte Plutarque, reçoit des leçons de Chonouvis du temple de Memphis et traduit en Grec la leçon des cinq planètes( les épicycles)etc...
100 mètres n'est ce pas 500 Empans...
Et un carré de 185 m, ne produit-il pas sur sa diagonale 500 meh nessou...
Deux stades...1000 Meh nessou, un lotus...
Le terme "stade" employé par Jomard montre à quel point nous étions encore pénétrés des racines de la civilisation Grecque et Romaine quand nous nous tournions vers l'Egypte au tout début de l'Egyptologie.
Que dire d'un Rabelais sous François 1er qui connaissait parfaitement le Latin et le Grec, tout comme Jomard, et l'Arabe aussi, langues exigées au Collège de France crée par le bon roi François, chantait Janequin, langue Arabe que connaissait parfaitement Jomard...
Nous savons aujourd'hui que l'Itérou est une mesure de surface mais de longueur aussi, grâce au traduction des hiéroglyphes de la Chapelle Blanche, une anastylose.
Mais nous avons peu d'indice sur les mesures de longueurs avoisinant les longueurs intermédiaires, telles les stades Grecs et Romains...
Pourtant les Grecs ont fait en leur temps leur voyage en Egypte( j'ai toujours eu un doute pour Hérodote) et n'ont pas inventé tout ceci, même si leur appropriation des sciences Égyptiennes a fini par se glisser profondément dans leur propre culture, tout comme les civilisations Greque, Romaine et judéo-chrétienne se sont greffées savec la nôtre tout au long des siècles...
Nous savons que les brasses existaient, les textes Égyptiens nous font part d'une brasse de 6 Meh Djeser, ou 4 Meh chery, que nous rapporte Carlotti.
Mais seulement ce qui nous reste des textes, la majorité des archives, les anciens Egyptiens écrivant tout, les temples croulaient sous des millénaires d'archives précise Sauneron, ont bien évidemment disparu...
Nous restent les nômes sur les édifices et stèle donnaient en Itérou, Cha-ta et Setjat, mesures de surfaces, mais pas les mesures de longueur avoisinants la stade Grecque.
Nous avons la présence des coudées, mais très peu pour ses multiples...
Nous faisons peu de foi aujourd'hui des propos des Grecs et Romains ayant vécu en Egypte et reçu des transmissions, que dire d'un Jomard érudit en mesures anciennes.
Il est vrai qu'il s'est planté sur la mesure de la Meh nessou, s'étant fié au Grecs...et tout le monde s'était planté!
Mais la mesure qu'il donnait pour la Meh nessou était déduite de la brasse Grecs et Romaine de 1.85 m, soit 6 pieds Grecs de 0.3085 m, et une coudée de 7 palmes de 0.54 m(Utilisée aussi par la civilisation Arabe) et de 6 palmes de 0.462 m, c'est cette dernière qu'il prenait pour la coudée Égyptienne.
Quand des coudées furent découvertes, Jomard du s'incliner.
Quelle importance puisque les Grecs avaient bien évidemment puisé dans leur séjour en Egypte toute la richesse de la métrologie Égyptienne et mis leurs propres mesures en accord géométrique...
S'il existait une brasse de 96 djebâ, la brasse de 99 dlebâ, elle, devait bien exister aussi!
Faisons confiance aux Grecs qui vivaient en Egypte ancienne et reçurent leur enseignement de vive voix.... pas les Egyptologues d'aujourd'hui...
Elle existe en effet sous la forme carré du Sa, mesure de surface Egyptienne, son côté fait 10 brasses de 1.85..mètres est bien évidemment son lien merveilleux avec la coudée royale, la meh nessou, grâce à la triangulation rationnelle du carré des arpenteurs depuis la nuit des temps, puisque 99 doigts ou djebâ donne une diagonale de 140...soit 5 meh nessou.
Jomard n'était pas très loin, il lui aurait suffit de diviser cette diagonale en cinq parties, il l'aurait eu la meh nessou...
Et aurait pu se défendre des attaques très agressives de Champollion quand la coudée Égyptienne fut découverte factuellement.
C'est cette hépèt que nous retrouverons écrite en creux ou bosse sur pierre et noire et sur papyrus, je l'espère un jour, certainement enfouie encore quelque part...
Ma main au feu...
La Renaissance Italienne connaissait son Grec et son Latin, Piero della Francesca, Alberti... pas Da Vinci qui d'ailleurs devait s'en informer autrement...moi non plus
Amitiés
Jean François
NB: Corrigé fautes et erreurs...doit en rester, mais je les aurai...
