"Apocalypse"climatique dans le Sahara

[MichelBL]

Bonsoir J- Jacques,
Tes questions sont intéressants dans le sens qu'elles m'obligent à préciser.
"plus je découvre et plus j'apprends, et plus je me rends compte que je ne sais rien du tout!"
À la fin de mes études, je pensais la même chose.

"Par contre, l'évolution du lac Tchad peut être un bon indicateur pour le devenir du débit du Nil, car les grands lacs alimentant les Nils Blanc et Bleu sont à peu près sur la même latitude, et subissent donc peu ou prou les mêmes variations climatiques.
Est-ce bien cela que tu voulais me faire comprendre ?"

Tout à fait. Le bassin hydrographique du Tchad était beaucoup plus étendu initialement et débordait largement sur le territoire de l'Égypte actuelle, la Qena River prenait sa source au nord de Louxor, dans la région de Qena (Près de Dendera) et s’écoulait dans le bassin tchadien avant que son cours s'inverse pour devenir le Nil. Ces régions sont géologiquement assez instables et en particulier l’Afrique de l’est qui part en morceaux (détachement de la corne d’Afrique, de la péninsule du Sinaï, de la péninsule arabique, Madagascar…).
Bonne soirée.

Michel

[dugt]

Bonsoir Michel,

Pour moi qui suis à l'orée de la décrépitude le constat est toujours le même: je ne sais finalement pas grand chose!

L'Afrique part en morceaux sur sa cote Est, dis-tu; ben woui, et alors? cette apocalypse là est pour dans quelques millénaires encore; mais il
y a plus préoccupant à mes yeux: c'est le sort, par exemple, du lac Victoria qui est maintenant en phase terminale, non pas à cause
du réchauffement climatique actuel, mais bel et bien par la faute de l'hominidé actuel!!

S'il y a un lac dont il faut s'occuper d'extrême urgence c'est bien le Victoria, non? c'est quand même une des sources du Nil...

J.Jacques

Les admins donneront leur avis, mais il me semble que ce sujet n'a rien à voir avec "espace, formes et contours" (?)

[MichelBL]

Bonsoir J-Jacques,
Tes interventions sont toujours intéressantes et nous conduisent aussi à élargir le débat.
Les formes et les contours de l’Afrique se modifient continuellement mais l’espace-temps de notre planète n’est pas à la même échelle de celle de l’humain. Et l’homme n’a pas de mémoire, il vit souvent dans l’instantané.

Pour en revenir plus précisément aux variations climatiques dans le désert libyque égyptien plusieurs sites de forêts fossiles en témoignent, en particulier le site de Maadi dans les environs du Caire et le celui de Siwa (oasis près de la frontière libyenne). Les datations situent ces forêts pétrifiées durant la période Éocène-Oligocène, c-à-d il y a 50Ma à 30Ma. Ces millions d’années sont très loin de notre système anthropique d’ordre de grandeur.

Amitiés.
Michel

[dugt]

Bonsoir Michel,
Bien d'accord avec tout cela, mais pour en venir où?
J.Jacques

[MichelBL]

Bonsoir J-Jacques,

"Bien d'accord avec tout cela, mais pour en venir où?"

D’une part, l’humain a un impact sur son environnement par son activité et par la croissance de sa population, d’autre part notre planète est soumise à des phénomènes climatiques naturels qui sont sous la dépendance de l’activité solaire, de l’influence d’autres planètes qui éloignent ou rapprochent notre terre du soleil, de l’inclinaison de l’axe de la terre, de ses mouvements tectoniques, etc. Cela est, de façon très résumée, un peu mon fil conducteur et bien souvent un sujet génère diverses arborescences… Mais je suis persuadé que tu sais tout cela.

Ai-je répondu à tes interrogations ? Je pense ouvrir un autre sujet plus général sur le climat.

Bonne fin de WE.

Michel

[Jean François]

https://www.climato-realistes.fr/face-a ... puissante/

Un peu de lecture...