Bonsoir Steph,
je repense Ă ce que tu dis sur les biais d'optique et les biais cognitifs.
Il faut en tenir compte bien sûr, tout à fait d'accord, et il est aussi parfois possible de s'interroger sur les mesures qu'on nous donne sans avoir pu les vérifier nous même, sachant de surcroît que la plupart des archéologues qui vont mesurer 4 mètres exactement diront environ 4 mètres, ou 3.98 mètres ou 4.02 mètres pour ne pas s'attirer d'ennuis.
Et puis on peut aussi s'interroger par exemple sur une mesure de hauteur donnée à 2.985 mètres, comme ici, rapportée sur un ouvrage de plus de 1000 ans en plein vents de plaine de hauts plateaux et exposé à l'érosion.
Ce 1,5 cm manquant pour marquer 3 mètres divisé par 1000 ans se résume en 0.0015 cm manquant par an sur un ouvrage dont de surcroît le linteau arqué est cassé et étiré de plusieurs cm.
Mais c'est finalement la géométrie et l'harmonie, sur laquelle tous les ouvrages anciens sont bâtis (c'est notre postulat qui se vérifie un peu partout), qui nous permet bien de retrouver la pensée des constructeurs, qui n'ont rien laissé au hasard. Imaginer qu'ils ont édifié au hasard est la pire insulte qu'on puisse leur faire.
Qu'est-ce que c'est beau et émouvant de retrouver leurs protocoles de construction !
Nous sommes des chercheurs d'or, nous ramassons les pépites. Pour cela il faut pelleter beaucoup, mais quel bonheur quand tout s'emboîte finalement très simplement, harmonieusement.
Il y ceux qui creusent et ceux qui tiennent le flingue, selon le partage du monde en 2 catégories d'hommes dans les anciens western.
ici nous creusons, à l'abri des pistoléros trop méprisants que nous avons vu à l'oeuvre sur d'autres sites.
Charge géogébra, trouve des images sans trop de distorsion, mesure, trace, galère, peste, puis découvre, prends plaisir et partage avec nous ami Stéph !