Autour du CO2, il y a tellement d’enjeux idéologiques, politiques ou financiers, que l’on ne peut plus faire une phrase sans parler de « réchauffement climatique ». Même mon perroquet répète cette litanie 40 à 50 fois par jour, mais pour autant il n’arrive pas à faire remonter la température, qui en ce 2 avril 2022 printanier est à 10°C en dessous des moyennes de la saison pour le Sud de l’Alsace et il neige.
Cliquez sur l'image pour agrandir.
Ainsi après quelques jours de douceur, le froid est de retour. Comment expliquer ces variations brutales, la concentration en CO2 n’a pas pu varier en quelques jours.
À la faveur d’un stage de préparation militaire, j’ai eu la chance d’être retenu pour une formation en météorologie sur une base aérienne. Notre instructeur, qui dirigeait la station météo nous a initié aux bases de prévisions et à l’établissement de cartes permettant la visualisation des conflits entre les masses d’air, plus précisément de la confrontation des anticyclones avec les zones de dépressions. Base de la compréhension des variations météorologiques.
Contrairement à ce que l’on peut entendre de manière répétitive et pour de multiples raisons, le CO2 ne peut pas avoir l’influence que l’on lui attribue sur le climat à une concentration homéopathique de 400 ppm, c’est-à -dire 400 parties par million. Peut-on valider une étude, qui ne retient qu’un seul paramètre et qui ignore les autres facteurs qui sont parties prenantes dans les variations climatiques ? Imaginez que l’on vous serve du champagne dans de l’eau à la concentration de 400 ppm, allez-vous avoir la naïveté de croire que vous avez bu du champagne. Par ailleurs, vous ne risquez pas que la police vous confisque votre permis de conduire.
La carte météorologique de Ventusky permet de visionner la situation au 2 avril 2022. Le cœur de la dépression est situé dans le golfe de Genova. Cette importante dépression en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, ramène de l’air polaire sur la France. Cliquez sur l'image.
Vous pouvez voir l’animation en allant sur le site Ventusky (regroupant La National Oceanic and Atmospheric Administration et Deutscher Wetterdienst) :
C’est assez spectaculaire. En agrandissant la carte, vous pourrez constater que ce sont principalement les confrontations des anticyclones (hautes pressions) avec les dépressions (basses pressions) qui sont les maîtres du jeu.
Les variations du climat sont dépendantes de multiples facteurs comme l’activité solaire, l’inclinaison de l’axe de la terre (cf. dans le thème précession des équinoxes, nutation…*), la proximité d’autres planètes (effet de gravitation). Entre autres, l’influence de la lune, notre satellite naturel, sur la rotation de la Terre et sur l’excentricité de son orbite et la stabilité de la Terre… Tous ces paramètres sont loin d’être négligeables et interfèrent entre eux. Leur l’influence a été démontrée par les astrophysiciens.
Malheureusement le GIEC-ONU fait une fixation sur le CO2 pour des raisons qui m’apparaissent plus idéologiques et militantes que scientifiques… Et il faut financer ce grand gaspillage, et de toutes façons c’est le contribuable qui contribue à régaler tout ce beau monde. Pour ceux qui seraient intéressés, le job est très bien payé.
Dans les années 1960-70, il ne se passait pas un jour sans que l’on nous parle de refroidissement, de dérèglement climatique, certains accusaient aussi les essais nucléaires… Tous les médias et Jean Jouzel, qui a dirigé le GIEC, établissaient formellement que l’on s’engageait dans une nouvelle ère glaciaire. Plus de 20 ans après, virage à 180 degrés, le discours s’inverse, on nous annonce un réchauffement apocalyptique et le CO2 à 400ppm est désigné comme le grand poison.
« Selon Jouzel, « Les trois précédentes périodes interglaciaires avaient duré environ 10 000 ans, la nôtre s’approchait de 12 000 ans, et comme il y avait eu une petite baisse dans les années 1960-1970, on envisageait le refroidissement. » Source : WKP.
Dans lemonde.fr,‎ 2 juin 2019, Nathaniel Herzberg rapportait une affirmation de Jean Jouzel : « L’effondrement n’est pas imminent. Je nous vois griller à petit feu ».
Comme quoi le vent peut souffler dans une autre direction et une certitude peut venir en remplacer une autre, selon la météo du jour.
À suivre et restez bien au chaud sous la couette !
Michel