Espaces, formes et contours

Nous sommes toujours privés de nos droits fondamentaux tandis que les infirmiers s'ennuient et constatent ce théâtre dans les hôpitaux.

Exemple à l'hôpital de la Salpétrière :

Une petite chanson pour finir cet aparté :

À propos de La Cène, Huyghe écrivait dans le Dialogue avec le visible (1955, p. 215.). "L'espace fictif de la profondeur créée par la perspective peut encore venir se combiner avec celui de la surface peinte. Les lignes se liront à la fois dans l'éloignement dont elles créent l'illusion et où elles semblent courir vers l'horizon, et dans le plan de la peinture, dont elles édifient l'architecture plastique. Trompe-l'œil et composition, au lieu de se contrecarrer, viennent alors collaborer. C'est là un procédé dont le plus illustre exemple reste La Cène de Léonard de Vinci : le point de fuite coïncide avec le sujet principal, qui est la tête du Christ... "
Amicalement.
Michel

Bonjour Michel

Malheureusement Huyghe néglige l'invisible qui a élaboré le visible, ses formes et ses contours, dont la perspective vient se greffer, qui est elle même régit par une géométrie et un tracé qui organisent toute la surface peinte.

C'est une errance de la part de tous les historiens d'art de ne s'accorder qu'au visible, car ils n'ont aucune pratique et connaissance du geste.

Leur autorité n'aura eu pour effet que de nous dévier le regard, de l'uniformiser culturellement en une pensée unique qui accentue encore la destruction de la transmission du geste, ne participant donc pas à l'éveil du regard qui voit dans le sens plein du terme mais de participer à la rupture de transmission des véritables savoirs et connaissances qui ont élaboré ces œuvres.

Rupture entre le visible et l'invisible !

Finalement tous les historiens d'Art ont suivi, sans s'en rendre compte, la pente amorcée par Laugier, l'abandon arbitraire de la connaissance et de l'utilisation par le geste de la géométrie comme fondement de toutes architecture, peinture, sculpture, ébénisterie, lutherie, orfèvrerie.

Et c'est factuellement constatable par le geste !

Je n'émets pas de jugement morale, j'éveille l'attention sur le fait que toute science est conscience, et que s'il n'y a pas connaissance du geste et sa pratique, il n'y a plus de conscience...

On ne voit alors plus...

L'art est aussi une science !

Voir est notre première liberté à tous, mais qui nous aura été enlevé petit à petit, capté par une élite qui n'aura eu que les mots pour autorité, qui ne pratique ni ne connait les simples gestes créateur.

On voit l'élite à l'œuvre aujourd'hui...


Amitié

Jean François