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par Steph » 05 Oct 2021, 18:15
Dans l’Homme sans qualités, Robert Musil prêtait a son personnage principale la réflexion suivante :
«Si la bêtise ne ressemblait à s’y méprendre à la vérité, personne ne voudrait être bête.»
Pourtant, à propos des masques, c’’est Si Bette, qui avait raison :
Le masque est un objet «technique» qui exige le respect de consignes de manipulation, d’utilisation et de mise au rebut précises.
Entre temps, diront certains, des études sont sorties qui montrent que le masque réduit l’inhalation et l’exhalation de virions voyageant dans de fines goulettes que nous excrétons selon le principe bien connu : quelle passoire laissera s’échapper les petits pois ? Il y a beaucoup de théories sur le sujet. Beaucoup de modélisations qui disent que… Mais dans la vraie vie, qu’en est-il de la passoire ? Est-elle correctement utilisée, manipulée et mise au rebut ? Recouvre-t-elle la orifices nasaux et buccaux de manière hermétique ?… et surtout : réduit-elle significativement la diffusion du virus au sein de la population ? Peut-on nous exhiber des études (avec groupe témoin) ? J’ai dit des études. Pas une, deux ou trois. Plein d’études, en fait. (La reproductibilité est un devoir).
Dans un premier temps, quand elle a pu acheter des masques aux Chinois, la France (l’État mais aussi les grosses enseignes de distribution) voulurent écouler les stocks reçus. Puis, les commerçants se sont rendu compte de deux choses :
1) Le marché du masque ayant explosé (leur prix aussi), pourquoi ne pas profiter de la nouvelle cible (le tout venant et non plus le milieu médical) ainsi atteinte pour produire chez celle-ci une addiction prometteuse de rentrées financières pour les actionnaires des distributeurs ?
2) Le masque, à grande échelle (de population), peut devenir le signe extérieur d’allégeance à l’autorité politico-sanitaire.
Peu importe qu’ils ne servent à rien en population générale… puisqu’on en a des tonnes à fourguer.
Peu importe qu’ils angoissent nos enfants… puisqu’il faut rassurer les vieux
Peu importe qu’ils nous donnent de l’exémas… puisqu’on vent des crèmes contre ça.
Peu importe qu’ils nous empêchent de respirer… puisqu’ils nous empêchent de penser (quand on voit le nombre de cons seuls en voiture avec un masque sur le nez, les foireux qui mettent deux masques…)
Peu importe qu’ils nous cachent une partie du visage : les «intelligences artificielles», comme disent ceux que l’idée de compenser leur imbécilité par une machine fait bander, sauront bien reconnaître les individus sans avoir besoin du nez et de la bouche. Ou pas. Mais c’est un autre sujet.
Avec le masque généralisé, nous avions mis le doigt dans l’engrenage de la bêtise. Depuis, je ne sens plus mon bras et mon épaule se déchire. Il y a quelques jours, je suis entré dans un librairie. J’avais oublié mon masque. Le vendeur est resté interloqué quelques secondes avant de me faire remarquer que j’étais tout nu. Pourtant la porte de sa boutique était grande ouverte et l’air extérieur s’y engouffrait sauvagement. D’autres chalands s’étaient détournés de leurs chinage pour chercher une stratégie de repli devant le danger potentiel que ma nudité faciale représentait pour ce troupeau bien muselé.
Le masque, l’auto-attestation dérogatoire de sortie limitée, le pass (nouveau moteur à injection)… le tout emballé dans du provisoire fait pour durer, et sans doute bientôt l’obligation vaccinale pour tous, voilà la société d’après que nous promettait, il y a dix-huit mois, le locataire de l’Elysée qui s’y voit déjà en tant que propriétaire.
Cela fait des mois que nous laissons faire. En râlant, certes. Mais en obéissant.
La Justice ? Aux ordres.
La police ? Bien Ă©videmment aux ordres.
L’armée ? Les ordres, c’est une question de principe.
L’opposition ? C’est quoi, ça ?
Les syndicats ? J’ignorais qu’il y en avait encore. Un espèce disparue ?
Les citoyens ? Au chaud devant Netflix. Ou TF1.
Seuls les courageux (ils sont peu nombreux) seront Ă mĂŞme de nous rendre Le bras que la machine mondialiste nous arrache.
«Tremblez, viles fripouilles qui nous martyrisez, votre règne touche à sa fin , et celui-ci s’écroulera dans le tumulte et le vacarme de votre déroute.»
Je ne sais plu soù j’ai lu cette tirade. Mais elle me donne de l’espoir.