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La querelle des égyptologues

Publié : 02 Avr 2021, 22:06
par Jean François
La science est controverse, questionnement permanent.

Toute science humaine, dont l'Egyptologie fait partie, se doit d'avoir ses controverses au grand jour et ses remises en question.

Aujourd'hui, mis à part les querelles de pouvoirs, l'Egyptologie ronronne sur son coussin de velours.

Cela n' a pas toujours était le cas, et espérons que cela le redevienne pour sa bonne santé.

Il est vrai qu'il est difficile aujourd'hui d'imaginer une querelle au sein du temple de l'Egyptologie.

Je mets en lecture un article de Roland Barthes dans le journal "Combat"

La querelle des égyptologues


II est difficile de dire si les idées de M. Varille sur le temple égyptien sont vraies, mais il faut avouer qu'elles sont passionnantes. Et comme il ne s'agit ni de science atomique, ni de subversion morale, il me semble, comme à d'autres, qu'on a le droit et le devoir d'en parler. Donc M. Varille est un égyptologue de carrière ; il réside depuis de longues années à Karnac, lieu saint de l'ancienne Egypte, situé à trois ou quatre kilomètres de Louqsor. Il a réfléchi sur un fait archéologique d'apparence modeste, attribué jusque-là à des réflexes purement utilitaires d'architectes : certaines pierres, dites de remploi, appartenant à un premier temple, depuis écroulé, ont été replacées dans les fondations d'un nouveau temple.

Geste commandé aux constructeurs par l'économie de peine et de matériaux, disent le bon sens moderne et l'archéologie classique. Geste intentionnel et sacré, répond M. Varille, destiné à faire naître le temple nouveau d'un germe ancien, et à assurer au devenir des édifices religieux la continuité même de la vie. Ainsi, par ces pierres de remploi, couvertes d'inscriptions et enfouies à l'angle, c'est-à-dire pétries de significations, pierres vives et germantes, le temple égyptien est un édifice vivant, qui naît, croît, meurt et engendre, à l'image de la nature végétale, dont l'élan périodique se retrouve figuré dans les colonnes en forme de lotus et de papyrus et dans le mythe osiriaque lui-même.

Mais ce mouvement du temple égyptien n'est nullement laissé au caprice : il suit dans toutes ses phases le rythme du ciel et les périodes des astres. Le temple, naît, meurt et se transforme selon les changements mêmes du ciel, déterminés par les astronomes. Les Pharaons le fondent et le détruisent à des moments fixés de toute éternité : Histoire, religion et architecture sont soumises à un programme céleste, qu'il appartient aux astronomes de déchiffrer, et au Pharaon d'exécuter. Aussi pour M. Varille, toutes les modifications du temple, sa naissance, sa ruine, ses inscriptions, leur place, les grattages et les surcharges de fresques, les dessins incomplets, la direction même de l'écriture hiéroglyphique, tout, dans le temple égyptien, a un sens ésotérique, tout est intentionnel, tout est signe d'une connaissance secrète de la Nature, tout est transmission symbolique d'une sagesse millénaire, à la fois manifestée et cachée, selon une démarche bien connue des mentalités prélogiques.

Admise, une telle hypothèse aurait de vastes conséquences d'abord pour les égyptologues, à qui elle pourrait imposer un renouvellement complet de l'interprétation des mythes et des monuments. Ensuite pour les archéologues, contraints désormais de ne point déplacer une pierre de fouille, sans avoir scrupuleusement repéré et mesuré sa place, son sens et son orientation, puisqu'ici tout est signe (c'est ce qu'a déjà fait, avec un grand succès, un collaborateur de M. Varille, M. Clément Robichon). Pour les historiens et les sociologues enfin, placés par l'hypothèse de M. Varille devant une mentalité archaïque d'un type riche et cohérent, éclairée d'une façon privilégiée par les abondants détails que livre l'extraordinaire conservation des monuments égyptiens.

A cette hypothèse, ..., l'égyptologue orthodoxe — ... — a d'abord répondu par un front volontaire de silence, puis par l'argument d'autorité : à M. Varille, on opposa l'opinion unanime de ses collègues (il ne peut y avoir, paraît-il, de querelle d'un contre plusieurs), à M. André Rousseaux, son incompétence. Récemment, importuné par le bruit d'une théorie «effarante», le chanoine Drioton a condescendu à aborder rapidement le fond de la question : pour lui il ne vaut même pas la peine de la discuter, parce que les anciens Egyptiens s'étant toujours expliqués sur ce qu'ils entendaient faire et n'ayant jamais rien écrit sur la signification ésotérique de leurs édifices, le temple égyptien est et n'est rien de plus que la demeure du dieu, dans laquelle il est prié et honoré. Tout le reste est «puérilités» et «fariboles».

Tout ne paraît pas purement technique dans cette réponse et c'est ce qui autorise à faire entendre timidement la voix de l'incompétence. Il semble que l'on pourrait déjà répondre quelque peu à l’égyptologie triomphante, que l'ésotérisme ne se déclarant jamais comme tel, et n'étant un concept que pour ceux qui lui sont extérieurs, il reste fort plausible que les anciens Egyptiens aient saturé leurs temples d'intentions, sans pourtant manifester l'intention de ces intentions ; que le terme de «puérilité», appliqué aux conceptions supposées des anciens Egyptiens, relève d'un jugement purement normatif qui pose la raison moderne et son principe de contradiction comme une valeur de référence absolue et éternelle qui va de soi ; que le mot écrit peut très bien avoir un pouvoir d'efficience, indépendant de son pouvoir de communication, comme l'attestent tant d'actes magiques de ce genre qui existent dans le rituel d'autres religions ; et que l'égyptologue étant un homme tout aussi historique que les autres, son «bon sens» et sa «finesse», historiques aussi, doivent être complétés par l'imagination des mentalités disparues et étrangères, et par un pouvoir d'appréhender l'Histoire passée dans son altérité la plus profonde et la plus déconcertante.

Après tout, si l'hypothèse de M. Varille est fausse, elle n'est pas moins digne d'intérêt que les erreurs de Descartes, de Buffon et de Michelet sur la circulation du sang, l'épigenèse ou Louis XI. Et si elle est vraie, l'égyptologie unanime devrait prendre garde à n'être pas du côté des anticirculateurs, en leur temps tout aussi unanimes et convaincus, à preuve ce médecin de Venise qui, dans son mépris pour Harvey, assurait n'avoir jamais entendu le bruit du cœur.
Roland Barthes
Publié dans COMBAT le 25 octobre 1951


Re: La querelle des égyptologues

Publié : 06 Avr 2021, 00:53
par Jean François
Admirable texte de Roland Barthes, toujours d'actualité !

Pourquoi cette querelle...

Le Chanoine Drioton ne pouvait-il s'ouvrir à d'autres points de vue?

Le groupe de Louqsor, avec la présence du couple Isha et René Schwaller de Lubicz qui a souvent réduit à ses fantasmes de spiritualité une ancienne Egypte qui méritait de par sa richesse une multiplicité de point de vue, ne pouvait-il éviter une autre forme de dogmatisme qu'il reprochait justement à l'Egyptologie dominante..

Alexandre Varille en fera les frais...Ses proposition et hypothèse sont pourtant passionnantes ( Nous y reviendrons)

Querelle de pouvoir...

Tout comme celle de 2005 pour d'autres raisons:

https://www.liberation.fr/sciences/2005 ... se_515083/


Politique aussi qui éclate, aujourd'hui même, en Egypte par la reprise en main symbolique de ses antiquités et de son histoire.

Re: La querelle des égyptologues

Publié : 07 Avr 2021, 14:53
par MichelBL
Merci Jean-François pour ces articles.

"Pétition. En novembre 2004, après cinq ans à la tête de l'IFAO, Bernard Mathieu semblait assuré de réaliser un deuxième mandat. Les trois assemblées qui doivent se prononcer ­ l'Académie des belles lettres, le Conseil national des universités et l'IFAO ­ avaient donné des avis favorables. Soudain, coup d'arrêt : le ministère de l'Education nationale suspend la procédure, nomme un administrateur provisoire et décide de relancer le concours. En langage diplomatique, il s'agit de « redynamiser » l'institution. En réalité, « nous sommes embêtés par cette histoire depuis le début», raconte un conseiller du ministère."
L'IFAO est statutairement sous contrôle du ministère de l'éducation, mais les nominations sont moins administratives que politiques, et la coaptation semble être pratiquée.
Lors de séjours, de plusieurs mois en Égypte, libre de contraintes et à titre personnel, au hasard de rencontres, j'ai été approché par une personne de l’IFAO qui était intéressée par mes travaux sur la flore et les végétaux de l'Égypte. À cette occasion, j'ai découvert le fonctionnement très hiérarchisé de cette institution, sous la direction, à l’époque, de Mme B. Midant-Reynes, j'ai eu l'impression désagréable que cela fonctionnait comme une théocratie où même ses plus proches collaborateurs n'avaient guère voix au chapitre.

Sur Bernard Mathieu:
"Plus de 320 égyptologues français et étrangers signent alors une pétition de soutien à Bernard Mathieu. Beaucoup ­ et des plus connus ­ ne veulent pas être cités. Beaucoup aussi n'ont pas de mots assez durs pour dénoncer «une cabale horrible», une volonté de mainmise de quelques-uns sur la discipline. Jean Yoyotte, professeur honoraire au collège de France, parle même de «l'action d'une mafia»."
Je n'ai pas connu Bernard Mathieu, mais je possède certaines de ces publications dans ma bibliothèque, je ne peux être qu'admiratif pour le travail accompli.
Bonne et froide journée.
Michel

Re: La querelle des égyptologues

Publié : 07 Avr 2021, 18:55
par Jean François
Bonjour Michel

Les institutions ne sont pas démocratiques, ni vote, ni tirage au sort, méritoire! Comment évaluer le mérite et la compétence, et même si cela l'était, avons-nous au pouvoir présidentiel les plus méritants et compétents !

Bernard Matthieu, Bonnet, Clerc, Grimal, Labrousse, Leclant, Berger El Naggar, Robichon ( ce dernier était proche de Varille, Merkhitérian et du couple Lubicz) sont tous très proches et aussi liés par une amitié sincère.

Comme partout et dans toutes institutions des groupes se scindent selon leurs affinités, dialoguent et débattent entre eux ce qui est heureux, c'est alors que tout va bien!

Et puis les groupes se renforcent, se ferment, marquent leur territoire, c'est qu'alors le dialogue ne passe plus, le débat qui joue son rôle d' hormèse salutaire ne se fait plus, la dispute silencieuse fait son œuvre, et cela éclate dans un combat de chefs qui ne le sont même pas encore, et l'intervention d'autres institutions supérieures qui ont le pouvoir d'imposer et de nommer ne font qu'exacerber les tensions.

Un Chanoine Drioton en première ligne pour démonter la thèse intéressante d'Alexandre Varille, qui se prendra un arbre fatal avec sa voiture, le coeur de la querelle n'est pas la thèse mais bien des affrontements de groupes à cause de leurs idéologies divergentes.

Tout comme dans les facs d'histoire la lutte est rude entre non Marxiste et Marxiste...

Que ce soit les détenteurs de vérité historique ou symboliste, passeront en notre modernité d'abord celle dite historique, écrite, visible, l'invisible n'étant pas enseignée.

Alexandre Varille parle bien de cet invisible!

Invisible qu'un Chanoine Drioton vit chaque jour avec sa foi, même s'il penche par sa profession à quelques diableries Egyptiennes, mais affirme par cette opposition qu'il a bien séparé en lui ces deux pouvoirs, démontrant que le religieux ne déborde pas sur sa profession d'Egyptologue.

Alexandre Varille est plus soucieux de vérité au point de sonder cet invisible, invisible parce qu'il n'est écrit nulle part, pas de texte hiéroglyphique sur ce sujet, pas de preuve, pas de factuel et pour Drioton, le chanoine, pas de preuve écrite cela n'existe pas, "puérilité" et "Faribolles" qui pourtant par sa foi chrétienne a du bien avaler des couleuvres autrement spectaculaires, presque Vipérines.

Mais de quel invisible parle Varille au point que les historiques le jette dans le feu de l'ésotérisme, s'étant à leurs yeux écarté d' une vision exotérique plus convenable à la rationalité, à la science, à la philosophie de Platon, ou le choix de Pierre que semble préférer, celui qui reniera le Christ par trois fois, notre Drioton, tournant le dos ainsi au préféré du Christ qui en a fait un fils de sa mère qui n'est autre que Jean...

Michel Onfray nous rappelle que pour Platon la Philosophie est exotérique, et que l'ésotérisme à l'époque de Platon, ce sont bien les mathématques...

Ce que veut nous monter Alexandre Varille est que ce que nous voyons, le visible, procède d'un invisible qui est la véritable cause, le moteur qui engendre les formes et les contours des temples selon une trame rigoureuse déjà existante depuis Imhotep, qui perdure par une transmission orale et du geste jusqu'à l'époque Ptolémaïque...

Que le temple, la cité soient sous le signe d'une croissance à l'image des végétaux, dans une progression géométrique du nombre qui en découle, est tout à fait possible, raisonnable, certes poétique mais tout aussi rationnel puisque factuel, suffit de voir les gestes manifestés au lieu de vouloir les lire qu'écrit sur la pierre.

Comme si c'était écrit en hiéroglyphe sur les pierres telles des recettes de cuisine. Car ce n'est pas la recette écrite qui fait l'Art de la cuisine, mais les gestes et les paroles que les grands cuisiniers transmettent aux apprentis !

(Bien malin celui qui verra les gestes et entendra las paroles rien qu'en dégustant le plat, si nous ne les avons reçu en geste et en paroles articulées, nous ne pouvons que gouter le plaisir et c'est fait pour cela, mais nous ne verrons pas l'invisible des causes !)

Alors qu'ils sont bien écrits dans la pierre et avec les pierres par l'espace qu'elles génèrent, les formes et les contours qu'elles manifestent.

Comment l'invisible peut-il être vu par des lettrés qui n'ont jamais rien fait de leur main, ni reçu de transmission orale, ni vu aucun geste...ni par l'analyse et l'étude, par la copie, reçu la perfusion directe des pratiquants de cette invisible si visible pour ceux qui lui donnent formes et l'incarnent !

Et cette affaire perdure encore aujourd'hui...cela en devient ridicule, ridicules les ravages des pouvoirs autant dans un matérialisme anachronique qui veut lire l'Egypte ancienne, que dans une mystique en carton pâte !

Si nous pouvions tout reprendre et mettre ensemble tout ce qui s'articule avec l'évidence du violon de la raison, sans oublier son âme invisible à l'intérieur, tout petit morceau de bois sans qui le violon de la raison ne peut ni sonner, ni s'incarner.

Varille nous met devant une voix passionnante qu'a repris René Schwaller de Lubicz dans son Temple de l'homme, il ne méritait pas le goudron et les plumes, il pouvait s'envoler de lui même tel l'Ibis de Thot.

Suivons le des yeux et prenons la voix aérienne qu'il nous a ouverte!

Nout nous couvre de son corps ! :D

Amitiés

Jean François

Re: La querelle des égyptologues

Publié : 19 Avr 2021, 21:30
par Jean François
Lauer, malgré tout le respect que je lui dois, s'est rangé au côté du Chanoine Drioton et de l'Egyptologie historique et en a même rajouté une louche en tirant sur l'ambulance...

Je suis loin d'être un admirateur du Docteur Funk-Hellet, qui a fait comme Matila Ghynka des recherches intéressantes sur le nombre d'or, mais Lauer va jusqu'à lui répondre dans un article, en ajoutant à son argumentation des propos M.J-E Goby qui avait passé la majeure partie de son temps à descendre les symbolistes, pour appuyer le fait que la grande pyramide n'était pas un rapport racine de Phi, suis entièrement d'accord avec lui, mais un 14/11, je confirme...

Mais je ne suis plus d'accord avec son silence....

Pour Lauer, rien d'autre que des nombres sans cause, donc pas de quadrature, des nombres simplement ingénieux, au pifomètre, sans géométrie, et surtout pas de 22/7, ni de racine de 5, donc de nombre d'or...

Mais il reste possible, comme l'a exprimé l'Egyptologue Jean Leclant que les Egyptiens connaissaient les rapports dorés, même s'ils étaient transmis, précise-t-il, sous le secret et sans trace écrite, seulement dans les pierres assemblées, que les Egyptiens avaient perçus la proximité de ces rapports avec 14/11, ainsi que les rapports de quadrature!

Facile de se débarrasser de tout cela quand on se fait une vision de l'Egypte en progrès constant comme notre civilisation alors qu'elle semble au contraire sur 3000 ans perdre petit à petit de sa superbe.

Sinon, Lauer, aurait été lui aussi catalogué de symboliste...et prenait le risque de rendre les clefs de Saqqarah qui était carrément devenue sa propriété principale !

Quelles étaient les véritables causes de cette guerre.

La simple analyse par la géométrie que faisait autant Varille que le couple Lubicz...et d'autres, Lauffray, Sauneron et Leclant sans être symboliste tentaient d'analyser eux aussi par la géométrie...

Uniquement cela...Les historiques s'en tenant au papyrus, le carré de 8 et le cercle de 9 pour la surface et bien sûr un Pi à 3 pour la circonférence.

Lauer se montre dans les clous, fait patte blanche, alors qu'il a du cambouis sur les mains et qu'ils savaient très bien que l'enceinte de Saqqarah avait une périmétrie de 3142 meh nessou, ce qui correspondait à la périmétrie d'un cercle d'un Lotus de diamètre et qu'il travaillait de plus en 1951 sur le complexe d'Ounas et par la suite avec l'Egyptologue Jean Leclant et l'architecte Labrousse.

S'il avait à peine accepté l'éventualité d'une proportion doré ou d'une quadrature, il aurait eu des allures de symboliste... et le goudron et les plumes aurait été aussi pour Lauer.

Leclant attendra après 2010 pour annoncer au crépuscule de sa vie que les Egyptiens utilisaient la géométrie et le nombre d'or.

On voit à quel point les historiques se sont comportés ni plus ni moins comme des tueurs de savoir

Et les chiens de gardes continuent à aboyer...ils ne sont ni Anubis, ni Oupouaout puisqu'ils ferment le chemin!

Mais surtout, les symbolistes refusaient de croire que les Egyptiens avaient construits les pyramides avec des esclaves.

Les historiques, dans leur croyance, pensaient dur comme fer, jusqu'à sortir le glaive, que les Egyptiens avaient bâti la pyramide avec des milliers d'esclaves.

Les fouilles qui découvrirent par la suite le village des oeuvriers de la pyramide donneront raison aux symbolistes.

Les historiques étaient dans leur dogme et leur croyance nourris par des textes religieux écrits certes, mais qui témoignaient de la pensée d'une culture et d'une époque mais pas nécessairement d'une vérité de l'histoire, seulement des histoires....

Les architectures et tout ce que fabriquent et créent nos cultures sont des témoignages factuels, langage écrit d'une autre manière, mais aussi tellement vrai...

Des basiliques qui sont devenues des mosquées, puis redevenues des basiliques, nous montrent bien l'universalité du langage architecturale et de la géométrie qui est la science commune, universelle, quelque soit la religion, les croyances, les pensées, l'époque, le temps et l'espace....

Nous devons cela aux Egyptiens et aux Sumériens!

Car ils nous ont créé nos sciences d'aujourd'hui !

Que serions nous sans leurs efforts et leur joie de créer et d'acquérir des connaissances sûrement acquises qui nous ont été servies sur un plat d'argent.( un double carré!)

NB: Désolé, corrigé les multiples fautes, difficile avec le portable et son correcteur diabolique...et les gros pouces de mes gants de boxe...

Re: La querelle des égyptologues

Publié : 26 Nov 2021, 13:19
par Jean François

Re: La querelle des égyptologues

Publié : 18 Avr 2022, 15:51
par Jean François