Tu nous fais maintenant l’article pour le vaccin russe zéro décès. Aurais-tu une ligne directe avec le Kremlin ?Olivier écrivait le 21 oct.2021 :
« il n'y a eu aucun mort déclaré en Russie causé par le vaccin Spunik 5 ! (non accepté en France, comme par hasard) »
Dans leur vaccin Sputnik V, les scientifiques russes utilisent, comme vecteurs du gène codant la protéine spike, 2 adénovirus différents, privés de la possibilité de se reproduire.
Pour la première vaccination est injecté l’adénovirus AD26 avec le gène codant la protéine S. Lors de l’injection de rappel est injecté l’adénovirus AD5 avec le même gène codant.
Chacun de ces adénovirus a été équipé du gène viral codant la protéine S (spike), c’est le même gène que celui contenu dans le vaccin Pfizer.
Lors de l’injection, cet adénovirus vecteur du gène, renfermant le programme de fabrication de la protéine S, est introduit dans nos cellules. Il détourne alors toute la machinerie de la cellule hôte, plus précisément les ribosomes, qui vont décoder le message et fabriquer la protéine S (spike).
Ainsi, cette molécule S, identifiée comme antigène par notre organisme, déclenche la mobilisation de notre défense immunitaire, de la même manière que le vaccin Pfizer.
D'une part, tu qualifies Pfizer de « criminel », d’autre part, tu vantes les vertus du vaccin russe, zéro mort ?
En résumé, les Russes, tout autant que les Américains, utilisent seulement une portion de virus codée porteuse du programme de fabrication d’une molécule, la protéine spike. À rappeler que dans ces 2 cas, le gène codant la protéines S n’est pas en capacité d’engendrer à lui tout seul un virus… Sauf à croire que l’on peut transformer de l’eau en vin comme dans les Noces de Cana.
Et j’attends toujours avec fébrilité, que l’on me démontre le contraire. J’offre le champagne à celui qui pourra me démontrer la cinétique de la transformation, non pas de l’eau en vin, mais de ce bout de gène en virus.
Bonne recherche.
Michel, votre serviteur.