Bonjour Arnaud
Peut être devrions nous davantage penser en nombre naturel, tout comme Pythagore, qu'en nombre idéaux, tout comme Euclide.
Jamblique nous rapporte que Pythagore est resté 22ans dans les temples d'Égypte, à s'y réveiller chaque matin, à partager leur repas, leur conversation, leur travail, leur culture et coutume, à lire et écrire les hiéroglyphes.
Pythagore et Euclide, ce dernier y étant allé aussi, sont deux témoins inspirés par les sciences de l'ÉGypte ancienne.
Leur mathématique, à la forme et au contour parfois différent, y ont trouvé leur source.
Nous avons été formaté dans nos écoles à la mathématiques des nombres idéaux.
Gardons une pensée pour les nombres naturels, car 22ans en Egypte pour Phytagore, de quoi en être imprégné jusqu'à la substantifique moëlle.
Cela peut nous éclairer sur l'emploi de certains nombres plutôt que d'autres selon la tétractys, les médiétés, le gnomon et les solides réguliers. Pythagore et ses disciples n'ont fait que prolonger sur le nord de la méditéranée les branches de l'arbre de l'ancienne Égypte.
Aujourd'hui nos civilisations dominantes occidentales se veulent être héritière de la civilisation Grecque.
Pourtant nous le sommes tout autant de la civilisation du pays de Kemet, ce serait alors méconnaître que les branches d'un arbre viennent d'un même tronc et des mêmes racines.
L'Égypte, c'est l'Afrique, et nous avons colonisé cette Afrique d'une manière dont nous ne devrions pas être très fières, la colonisation étant d'une violence crasse.
Cette violence inconsciente continue, nous regardons l'Egypte comme une civilisation du passé très loin de nous, avec nos yeux de spectateur, au point d'avoir créer le mot Égyptologie, il n'y a pas de Grécologie, de Mésopotamologie.
Nous avons un problème avec l'Égypte que nous avons mise dans un espace fermé, à part, jusqu'à ignorer les louanges des grecques envers le pays de Kemet qui leur a tout donné.
Nous continuons toujours Ă penser aujourd'hui que les Grecques sont nos inspirateurs pour nos sciences, tout comme les grecques pensaient que les Egyptiens Ă©taient leurs inspirateurs.
Nous préférons même trouver à Sumer le berceau de l'humanité civilisé, plutôt qu'en l'Egypte. Voilà encore un rejet de l'Afrique et de l'Égypte. Que savons-nous de l'Égypte avant le troisième millénaire?!!! Il est encore à découvrir. J'aime autant Sumer, et peu importe le premier
Les Grecques ne sont pas aller faire leur tourisme scientifique en Perse, il est vrai que leurs rapports Ă©taient conflictuels.
Et si nous nous penchions davantage sur les nombres naturels!
Nous pouvons rencontrer des mêmes nombres dans des longueur, surface et volume car un choix symbolique raisonnable leur a été fait au préalable !
Toutes les voies sont possibles à explorer, et doivent l'être, car grâce aux débats naîtrons toujours des vérités que nous n'avions même pas pensées au préalable.
Amitiés
Jean François