Re: Caroubier ou Nedjem ( En ancien Egyptien)
par Jean François » 07 Mai 2025, 15:44
208
200
204
200
212
195
201
194
211
etc..
moyenne 202 pour 9 caroubes
Bonjour Jean François,
Tu écris :
« Ils sont surtout passés à côté du fait que 20 longueurs de caroubes, celles ayant le poids d'un carat, font 1 empan, c'est à dire qu'ils ont ignoré le contexte scientifique dans lequel cet étalon a été choisi et était trié : l'étalon de poids était bien lié à l'étalon de longueur de l'époque pour éviter toute arnaque. Aussi si cette étude devait avoir une utilité, ce serait bien celle de démontrer l'importance de prendre en compte ce léger détail oublié pour le tri des graines de caroube. »
Tu avances que les caroubes ont servi d’ «étalon de poids ». Par ailleurs, tu affirmes que ces graines de caroubes sont toutes identiques ? Dans ce cas, pourquoi trier ces graines ? Désolé Jean François, j’ai du mal à suivre.
Si je reprends tes chiffres pour ces caroubes entre les extrêmes 212mg et 194 mg, il y aurait une différence de 108 mg. Cet écart de 108mg est loin d’être négligeable par rapport à la petite taille de ces graines, question d’échelle.
Quant à la civilisation égyptienne, elle ne nous a pas attendu et était suffisamment avancée en matière de pesée et de mesures pour utiliser des balances de précision et des poids qui sont visibles dans un certain nombre de musées. Pourquoi les Égyptiens auraient-ils eu recours à des graines de caroube qui présentent une certaine variabilité pour peser l’or ? À ma connaissance, aucun papyrus et aucune inscription de l’époque confirme l’utilisation des graines de caroube pour effectuer des pesées. Ce n’est que très tardivement, bien après l’extinction de l’Ancienne Égypte que cette légende a vu le jour.
Comme toutes les plantes à reproduction sexuée, le caroubier (Ceratonia siliqua) est affecté par le processus de méiose, à l’origine de la diversité génétique.
La méiose permet la recombinaison des gènes, entraînant une variabilité qui est essentielle pour l'adaptation et l'évolution des espèces. L’espèce humaine est aussi affectée par la méiose et ce qui explique sa diversité. Si dans une famille les enfants ne sont pas identiques (sauf dans le cas des vrais jumeaux issus du même œuf donc avec le même patrimoine génétique)), il y a des garçons, des filles, des blonds, des bruns, des petits, des grands… La méiose est sans contestation à l’origine de la diversité.
Arrêtons-nous également sur le « crossing-Over », mécanisme participant également au brassage génétique. Il s’agit d’un échange entre chaque paire chromosomes homologues constituée d’un chromosome maternel et d’un chromosome paternel.
Je vous soumets un schéma sur le crossing-Over »(source Alamy)Re: Caroubier ou Nedjem ( En ancien Egyptien)
par Jean François » 07 Mai 2025, 15:44
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212
195
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etc..
moyenne 202 pour 9 caroubes
Bonjour Jean François,
Tu écris :
« Ils sont surtout passés à côté du fait que 20 longueurs de caroubes, celles ayant le poids d'un carat, font 1 empan, c'est à dire qu'ils ont ignoré le contexte scientifique dans lequel cet étalon a été choisi et était trié : l'étalon de poids était bien lié à l'étalon de longueur de l'époque pour éviter toute arnaque. Aussi si cette étude devait avoir une utilité, ce serait bien celle de démontrer l'importance de prendre en compte ce léger détail oublié pour le tri des graines de caroube. »
Tu avances que les caroubes ont servi d’ «étalon de poids ». Par ailleurs, tu affirmes que ces graines de caroubes sont toutes identiques ? Dans ce cas, pourquoi trier ces graines ? Désolé Jean François, j’ai du mal à suivre.
Si je reprends tes chiffres pour ces caroubes entre les extrêmes 212mg et 194 mg, il y aurait une différence de 108 mg. Cet écart de 108mg est loin d’être négligeable par rapport à la petite taille de ces graines, question d’échelle.
Quant à la civilisation égyptienne, elle ne nous a pas attendu et était suffisamment avancée en matière de pesée et de mesures pour utiliser des balances de précision et des poids qui sont visibles dans un certain nombre de musées. Pourquoi les Égyptiens auraient-ils eu recours à des graines de caroube qui présentent une certaine variabilité pour peser l’or ? À ma connaissance, aucun papyrus et aucune inscription de l’époque confirme l’utilisation des graines de caroube pour effectuer des pesées. Ce n’est que très tardivement, bien après l’extinction de l’Ancienne Égypte que cette légende a vu le jour.
Comme toutes les plantes à reproduction sexuée, le caroubier (Ceratonia siliqua) est affecté par le processus de méiose, à l’origine de la diversité génétique.
La méiose permet la recombinaison des gènes, entraînant une variabilité qui est essentielle pour l'adaptation et l'évolution des espèces. L’espèce humaine est aussi affectée par la méiose et ce qui explique sa diversité. Si dans une famille les enfants ne sont pas identiques (sauf dans le cas des vrais jumeaux issus du même œuf donc avec le même patrimoine génétique)), il y a des garçons, des filles, des blonds, des bruns, des petits, des grands… La méiose est sans contestation à l’origine de la diversité.
Arrêtons-nous également sur le « crossing-Over », mécanisme participant également au brassage génétique. Il s’agit d’un échange entre chaque paire chromosomes homologues constituée d’un chromosome maternel et d’un chromosome paternel.
Je vous soumets un schéma sur le crossing-Over »(source Alamy)
Après l’échange « Crossing-over » de fragment chromosomique (ADN) entre 2 chromosomes homologues, les 2 filaments d’un même chromosome se séparent pour former un gamète, on passe ainsi d’une cellule 2n à une cellule reproductrice n(gamète). Et la fusion des 2 gamètes (n+n) engendre un nouvel individu (2n).
La méiose a été découverte en 1876 par le biologiste allemand Oscar Hertwig, elle affecte la très grande majorité du vivant et est à l’origine de la diversité du vivant… Depuis, elle n’a jamais été remise en question par aucun scientifique et confirmée par la génétique.
Après l’échange « Crossing-over » de fragment chromosomique (ADN) entre 2 chromosomes homologues, les 2 filaments d’un même chromosome se séparent pour former un gamète, on passe ainsi d’une cellule 2n à une cellule reproductrice n(gamète). Et la fusion des 2 gamètes (n+n) engendre un nouvel individu (2n).
La méiose a été découverte en 1876 par le biologiste allemand Oscar Hertwig, elle affecte la très grande majorité du vivant et est à l’origine de la diversité du vivant… Depuis, elle n’a jamais été remise en question par aucun scientifique et confirmée par la génétique.