les Stabat Mater
Publié : 21 Jan 2020, 19:37
De l'étude de Laugier et de ces conceptions sur l'architecture, on arrive à la querelle prétexte des bouffons de 1753 sur la musique de Giovanni Battista Pergolesi, connu pour son Stabat Matter dès que l'interdiction du concile de Trente fut levée. Pergolèse l'écrivit en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles, à 26 ans.
Selon wikipédia du jour :
Selon wikipédia du jour :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stabat_Mater" Stabat Mater (traduction du latin : La Mère se tenait) est une séquence composée au xiiie siècle et attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi.
Comme la plupart des séquences, elle a été exclue de la liturgie dans la norme du Missel romain fixée par le Concile de Trente (1570), mais a été réintégrée en 1727. Elle est ainsi aujourd'hui la cinquième et dernière des séquences autorisées, mais est rarement chantée.
Le texte de la séquence évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de son fils Jésus-Christ. Marc Honegger le définit ainsi : « poème rimé de vingt tercets de trois vers célébrant la compassion de la Vierge aux douleurs de son fils crucifié »2. Marie y est présentée plus comme une femme qui souffre que comme la reine des cieux3.
Le titre est simplement un incipit, les premiers mots de Stabat Mater dolorosa, son premier vers, que l'on peut traduire ainsi : « En douleur, la Mère était là… ». Les tercets 1 et 2 font référence à une prophétie biblique de Siméon, faite à la Vierge durant la Présentation au Temple de Jésus, quarante jours après sa naissance : "Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre." (Luc, II, 35). Les tercets 3 à 7 présentent une contemplation des souffrances de la Vierge : "Qu'elle était triste, anéantie, / La femme entre toutes bénie...". Les tercets 9 à 18 sont une prière qui demande à la Vierge de nous unir à sa souffrance : "Ô Mère, source de tendresse...". Les deux derniers tercets sont une prière au Christ : "Ô Christ, à l'heure de partir...".
Ce poème latin médiéval est souvent considéré comme l'expression classique d'une nouvelle forme de piété, plus empathique et émotive, caractéristique de la fin du Moyen Âge. L'affliction en demeure le thème central. Le croyant est plus à même de ressentir sa douleur humaine de mère que celle du fils d'essence divine, mais aussi de nature divine.