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par MichelBL » 03 FĂ©v 2024, 10:06
Désolé je me suis un peu embrouillé avec les manettes, et incidemment j'ai enregistré tout mon brouillon, je remets tout dans l'ordre.
Pour accéder à l'image il faut cliquer "une femme perchée sur un cône. docx"
Il y a quelques années, pour obtenir l’autorisation de photographier ce papyrus j’ai dû prendre un rendez-vous pour avoir un entretien avec la directrice du Musée de Turin. À l’occasion, je tiens à adresser tous mes remerciements à cette dame.
J’ai un peu retravaillé ce papyrus afin de le rendre plus lisible.
Dans ce papyrus érotique de Turin, la fleur de lotus s’invite dans ce festival d’acrobaties. Dans l’Égypte ancienne le lotus était réputé pour ses propriétés aphrodisiaques.
À une gynécologue, j’ai soumis ce document photographique. Voici ses observations : « le cône est trop volumineux pour se faire des gâteries… Outre les risques de déchirures, il existe des moyens plus simples et moins dangereux pour une femme d’accéder au plaisir… ».
Pour éviter toutes méprises, vous avez pu retrouver qqs arguments développés ici, dans l’ouvrage intitulé « Le Pharaon, le moine et le lotus bleu ». Il s’agit d’un long travail personnel dont je suis l’auteur. Ces qqs points ne sont qu’un résumé de plusieurs longs chapitres.
Sur le site de l’ancien village des artisans de Deir el Medineh, de nombreuses poteries coniques, percées à leur sommet, ont été découvertes et se posait alors la question de leur usage.
En examinant attentivement les nombreuses scènes d’ébats sexuels du papyrus érotique de Turin, on peut constater que ne sont représentés que des couples, ce qui exclut la recherche d’un plaisir solitaire comme l’affirme l’extrait de ddchampo.
Il est aisé, également, malgré le très mauvais état de ce papyrus, de distinguer, aux pieds de la belle, un homme dégarni qui patiente accroupi, et dont le phallus est exagérément turgescent. Cette scène ne manque pas de détails enjoués. La jeune nymphe, pas trop effarouchée, perchée sur
son cône, un miroir dans une main, se maquille et se refait tranquillement une beauté.
Cette opération de séduction n’avait sûrement pas pour objectif de chercher à aguicher une poterie pour la séduire, et mais s’adressait plutôt à l’homme nu se tenant à ses pieds et qui présentait des signes d’une grande effervescence. À suivre …
Michel